« Les associations sont assez peu frileuses sur ce que les publicitaires leur proposent, car elles ont conscience qu’il faut à la fois toucher les gens, et se différencier par rapport aux autres. C’est d’autant plus vrai que bien souvent, elles n’ont souvent peu ou pas de budget média ! », expliquent les deux jeunes hommes de 33 et 27 ans, qui se retrouvent régulièrement à travailler en team sur des projets, au sein de Publicis Conseil. Pour se préparer au Hack For Good, ils n’ont pas prévu de faire de « benchmark » à proprement parler, car ils le font « au jour le jour », au fil de leur veille, de leurs lectures et de leurs observations. Ce qui les inspire le plus ? « La vraie vie des gens, car il faut qu’ils s’y retrouvent ». La dernière campagne de sensibilisation pour l’ICM « Shake Parkinsons Off » menée par Publicis Conseil est l’une de celles qui les a le plus marqués ces derniers temps. « Au cours du film, grâce à une techno inédite, votre smartphone vibre à chaque fois qu’un personnage est secoué par ses émotions : l’occasion de mettre le public dans la peau des personnes touchées par la maladie. À la fin une subtile baseline vient boucler l’expérience : « Seules nos émotions devraient nous faire trembler ». » Précisément, ils estiment que la façon de parler des causes diffère selon les périodes et les contextes. « La Sécurité Routière est un bon exemple. Parfois c’est l’humour qui est le plus indiqué, parfois c’est l’émotionnel et d’autres fois c’est une approche plus choc. Il faut être dans son temps, et idéalement même un minimum en avance. C’est cette alchimie qui fait que ça marche à un moment précis », expliquent-ils. Tous deux ont déjà travaillé pour le compte d’associations (Fondation Vaincre Alzheimer, Unicef...) et considèrent que le Hack For Good sera l’occasion d’utiliser leur savoir-faire à bon escient !
