Agences
Près de dix ans après son lancement, l’agence indépendante Dare.Win, en pleine croissance, mue pour devenir un groupe organisé autour de trois activités : entertainment, consulting et production.

Qui dit nouvelle décennie, dit nouvelle vie. C’est dans cette optique que l’agence indépendante Dare.Win, née en 2011, ouvre une page neuve en se réorganisant sous la forme d’un groupe articulé autour de trois filiales : entertainment, consulting et production. Un choix mûrement réfléchi comme l’explique son fondateur Wale Gbadamosi-Oyekanmi. «Alors que l’on aborde la décennie 2020-2030 et que l’agence s’est considérablement développée pour atteindre près de 75 collaborateurs, nous nous sommes questionnés. Comment adapter notre offre aux attentes actuelles et futures des marques ? Et comment mieux faire connaître nos expertises ?», interroge-t-il à propos d’une agence qui a su rapidement se faire un nom sur le marché, en témoigne son portefeuille (Warner Bros, Netflix…). À la clé, une réponse qui prend des allures de preuve par trois. Première d’entre elles, l’entertainment, qui constitue le métier originel et le cœur du réacteur en rassemblant pas loin de 45 personnes. Deuxième expertise, moins associée immédiatement au nom de Dare.Win : le volet consulting, consistant à «sourcer et placer chez les annonceurs différents profils de l’agence -motion designer, social creative, social media manager…- pour des durées allant de quelques jours à plusieurs mois», détaille Philippe Rousseau, secrétaire général du groupe aussi présent à Berlin. «Ce n’est pas nouveau puisque l’agence accompagne les marques sur ce plan depuis déjà plusieurs années», complète Wale Gbadamosi-Oyekanmi, pointant le travail fondateur de «création de contenus pour le second écran mené pour le compte de M6».

Priorité aux clients existants

Mais, comme souvent, la visibilité reste le nerf de la guerre. «Même si les contenus constituent un pan important du travail de Dare.Win, ces activités ont pris de l’importance au fil du temps et il paraît nécessaire de le faire savoir», constate Leila Domas, directrice conseil arrivée début 2019 et notamment passée par Red Bull. Troisième et dernier axe de développement : la production «avec un grand P», comme la qualifie Robin Demoucron, à la tête depuis quelques mois d’un pôle dédié composé de sept personnes et baptisé Rewind.A. «On ne s’interdit pas de faire appel à des freelances au besoin. Mais cette structure permet d’assurer toute la chaîne de production dans des délais raccourcis puisqu’elle supprime un interlocuteur», relève-t-il. Un plus indéniable sur un marché où les délais se contractent comme des glaciers alpins en pleine estive. «Notre ambition, autant que possible, est de travailler pour nos clients sur ces trois volets, comme c’est le cas pour Parions Sport et FDJ Sport», ajoute Wale-Gbadamosi-Oyekanmi, pour qui la clé du succès repose également sur «la priorité au développement des clients existants», «l’indépendance menant à la maîtrise de la chaîne de valeur» ainsi que «la capacité à faire grandir les collaborateurs en interne». Un autre triptyque qui doit permettre à Dare.Win de réaliser le tiercé gagnant.

Chiffres clés

75 Nombre de salariés

5,36 millions d’euros Marge brute 2019 (+31% par rapport à 2018)

8,08 millions d’euros Chiffre d’affaires 2019 (+51% par rapport à 2018)

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