Prospective
A l'occasion des 50 ans de Stratégies, cinq publicitaires se projettent et imaginent leur métier dans plusieurs années. Marco Venturelli, François Brogi, Ghislain de La Chaise, Vincent Reynaud-Lacroze et Michael Courcoux esquissent le publicitaire de demain.

Marco Venturelli, président en charge de la création à Publicis Conseil

«La vraie question réside plutôt dans le fait de savoir à quoi ressemblera le monde de demain, a fortiori dans 50 ans. Je ne suis pas vraiment sûr que nous voulions connaître la réponse… Nous, les humains, constituons une sorte d'animal étrange, principalement motivé par une seule chose : progresser d'une manière ou d'une autre. Il s'agissait tout d'abord d'avoir plus, ensuite d'avoir mieux. La publicité a toujours été là, s'appuyant sur cette volonté d'amélioration constante pour nous pousser à consommer toujours plus. Mais qu'en est-il maintenant ?» Lire la suite ici.

François Brogi, partner chez Artefact

«Le métier de publicitaire va considérablement évoluer. Son ancrage est et restera toujours la compréhension d’une marque et de ses publics, ainsi que la capacité à attirer l’attention et à raconter une histoire. Mais le métier vit une révolution industrielle et les possibilités qu’offrent la data et l’intelligence artificielle sont incontournables dans le pilotage d’une marque.» Lire la suite ici.

Ghislain de La Chaise, président de l’agence Pavillon Noir

«Soyons fous. Admettons, malgré la dynamique actuelle, qu’il existe un futur à notre système de consommation avant de fantasmer un quelconque futur pour les publicitaires. Dans ces conditions, le publicitaire de demain sera forcément informatif. Renvoyé à son étymologie, il serait “celui qui rend public” les informations et les innovations sans façonner un nouveau besoin derrière une désirabilité illusoire.» Lire la suite ici.

Vincent Reynaud-Lacroze, directeur général de We Are Social

«La communication a connu sa révolution industrielle ces dix dernières années avec un profond changement de paradigme. On est passé d’un schéma vertical à un schéma plus complexe qui donne la parole et un nouveau pouvoir de communication aux consommateurs. L’enjeu est d’être à même de créer une conversation positive autour d’un objet quel qu’il soit, un film, un événement, une prise de position, de créer une relation entre la marque et ses audiences.» Lire la suite ici.

Michael Courcoux, fondateur associé des agences événementielles Ubi Bene et The Banner

«Un événement ne se suffit plus à lui-même. Le principal changement opéré depuis quelques années déjà est celui de l’importance de son amplification au sens large (RP/influence/média) et les annonceurs l’ont aujourd’hui très bien compris. Ce qui importe, ce n’est pas le nombre de personnes qui y participent mais le nombre de personnes qui en entendent parler.» Lire la suite ici.

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