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L’équipementier japonais a prolongé de cinq années son partenariat avec la Fédération française d’athlétisme. Un accord où les deux parties trouvent leur bonheur.

Toute la direction d'Asics Monde est à Paris. Dimanche 12 avril se disputera le marathon, dont la marque est partenaire. Mais, si le ban et l’arrière-ban de l’équipementier japonais est en France, c’est aussi pour signer un nouveau contrat avec la Fédération française d’athlétisme (FFA). Asics, arrivé en 2013, continuera à faire courir les athlètes de l’équipe de France cinq nouvelles années, jusqu’en 2021. L’accord couvre les Jeux olympiques 2020 disputés à Tokyo, au Japon.

 

Et pour Asics, les Bleus sont une «pépite», comme le clame le président Europe de la marque, Alistair Cameron: «Il n’existe, dans le monde, que très peu de nations présente dans toutes les disciplines et toutes les catégories, la France est l’une d’elle. Les retombées vont au-delà du territoire français.»

 

Le patron d’Asics est d’autant satisfait de ce partenariat qu’il lui a ouvert les portes de l’Afrique. L’équipementier est désormais lié avec une quinzaine de pays sur le Continent noir. «Nous aidons et parrainons plusieurs fédérations africaines, et c’est via notre contrat qu’Asics a signé avec eux», explique Bernard Amsalem, président de la FFA. Une présence qui sera parfaitement visible lors des JO de Rio en 2016 où d’ailleurs, pour la première fois, les athlètes de l’équipe de France porteront un maillot Asics.

La succession d’Areva bien avancée

Si l’équipementier est content, le président de la FFA a aussi de quoi se réjouir. Bernard Amsalem et les équipes marketing de la FFA doivent trouver un successeur à Areva. Le partenaire principal de la fédération a annoncé qu’il arrêtait fin 2015. Sa contribution annuelle s’élevait à 1,6 million d’euros.

Dans cette quête aux sponsors, la FFA a trouvé le soutien d’Asics. Mi-mai, le président de la FFA effectuera un voyage d’une semaine au Japon, où il rencontrera quatre partenaires potentiels. Les contacts ont été initiés par l’équipementier. «Nous avons aussi en France quatre contacts bien avancés», confie Bernard Amsalem, qui espère secrètement voir ses recettes marketing bondir.

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