Jean-Luc Mélenchon présente son programme en matière de communication et de médias

 

Concentration. La nomination des présidents de l'audiovisuel public sera décidée par les conseils d'administration des groupes où siégeront des représentants des citoyens. Le CSA sera remplacé par un Conseil national des médias, qui pourrait être interpellé par des états généraux des médias. Jean-Luc Mélenchon souhaite aussi la réintégration de TF1 dans le service public. Et veut imposer les groupes privés en fonction de leur politique de l'emploi en CDI, de leur respect des conventions collectives et de la charte des journalistes. Il entend proposer de nouveaux dispositifs anticoncentration, et renforcer les aides à la presse d'opinion et associative, via un nouveau «fonds stratégique de développement».

Audivisuel. Tout en préconisant d'augmenter les moyens de l'Etat et des collectivités territoriales de 10% par an, Jean-Luc Mélenchon veut pour l'audiovisuel un «authentique service public, de la production à la diffusion». Comme il l'a confié à l'association Acrimed, il appelle à la création d'un «pôle public des médias» rassemblant France Télévisions, Radio France, l'Audiovisuel extérieur de la France, l'INA et l'AFP... Un fonds de répartition, géré par l'État, alimentera ce pôle en prélevant sur les recettes de la publicité et les opérateurs de télécoms. Les décrets Tasca seront abrogés afin de permettre aux chaînes publiques de produire la majeure partie de leurs émissions.

Hadopi. Opposé à la Hadopi, il plaide pour une licence globale, et propose des plates-formes publiques de téléchargement dotées de trois types de ressources: redevance publique, taxe sur les fournisseurs d'accès et les recettes publicitaires, et réaffectation des taxes sur les ordinateurs, téléphones etc.

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