Selon une étude du cabinet Heidrick & Struggles, aucune femme ne figure parmi les dirigeants du SBF 120 français et du DAX allemand. A noter aussi que les dirigeants de groupes français ont souvent une expérience gouvernementale, contrairement à leurs homologues anglais, allemands ou américains.

Il n'y a toujours aucune femme parmi les CEO du SBF 120 français et du DAX+MDA allemand, contre trois dans le FTSE anglais et huit dans le Fortune 100, selon une étude du cabinet en ressources humaines Heidrick & Struggles rendue publique ce 6 juin.

Autre trait commun entre ces pays: les patrons des groupes restent majoritairement nationaux, que ce soit en France (9% de CEO étrangers), aux Etats Unis (10% de non-Américains) ou en Allemagne (16%). Exception à la règle: le Royaume-Uni, où 39% des dirigeants sont issus d'autres pays.

Parcours différents

Les CEO français ont une vraie spécificité: 28% d'entre eux sont passés par une expérience gouvernementale - un phénomène quasi inexistant dans les quatre autres Etats. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les CEO ont majoritairement eu un parcours financier, tandis que les allemands ont plus souvent un profil d'ingénieur.

La moyenne d'âge de ces CEO est plus élevée en France (57 ans) et aux Etats-Unis (58 ans) qu'en Allemagne (55 ans) et au Royaume-Uni (53 ans).
Enfin, autre facteur différenciant: le degré d'études. Si les CEO sont majoritairement diplômés du supérieur dans les quatre pays étudiés, ils sont 89% à être titulaires d'un master ou MBA en France, contre 68% aux Etats-Unis et 50% au Royaume-Uni.

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