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Initialement prévues en avril mais repoussées en raison de la pandémie de coronavirus, les enchères sur les fréquences de la 5G seront lancées en France le 29 septembre prochain. Dans un entretien accordé à l’AFP, le patron d’Orange, Stéphane Richard, a estimé que la France avait du retard. «La France a pris un peu de retard, puisqu'il y a déjà plusieurs grands pays européens ayant attribué leurs fréquences qui ont lancé le déploiement du réseau et même déjà les offres. Le premier pays dans lequel on a lancé la 5G, c'est la Roumanie, il y a un an déjà», a-t-il affirmé. «Il n'y a rien de dramatique mais je pense qu'il était vraiment temps de le faire. C'est la raison pour laquelle on a milité pour le maintien du calendrier. Je pense que cela aurait été préjudiciable qu'on les reporte encore», a-t-il ajouté. Son concurrent Bouygues Télécom, avait lui milité pour les repousser en 2021. La 5G fait pourtant encore débat au sein d’une partie de la population française, pour les questions sanitaires et écologiques qu’elle soulève, notamment en termes de consommation d’électricité, estimée trois fois plus importante. En parallèle, les enchères sur les fréquences pourraient permettre à l’État de gagner 2,17 milliards d'euros au minimum.

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