numérique

Les ventes en ligne ont atteint 112 milliards d'euros en France en 2020, soit une progression de 8,5% sur un an, selon le bilan annuel de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Et ce, en dépit de «la chute brutale des activités de voyages et loisirs», qui plombe le bilan annuel. Ces dernières se sont effondrées de 41%. Ainsi, si la catégorie «service» recule de 10%, les produits physiques, eux, sont en hausse de 32%. Du jamais vu. Ç'en est fini de l’argument habituel qui revendique que «90% du commerce se fait en physique» : alors qu’il ne représentait que 9,8% du commerce de détail en 2019, le shopping numérique a passé un cap et représente aujourd'hui 13,4% des achats, profitant de la fermeture des magasins. «Les deux périodes de confinement ont entraîné des pics d'activité sans précédent sur la vente en ligne de produits», note la Fevad. Mais les consommateurs semblent avoir pris le pli. «Entre ces deux périodes les ventes sont restées à un niveau élevé», détaille la fédération. Une remarque qui augure un changement de fond dans le comportement des consommateurs. Le dernier trimestre, notamment, a vu une énorme accélération des ventes, en raison de la fermeture des magasins et celle des rayons dits non-essentiels. Commencée en novembre, la forte augmentation s'est poursuivie en décembre, «en dépit de la réouverture des commerces physiques». Des chiffres qui interrogent sur l’avenir de ces commerces en France.

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