Consommation
De «nombreux» lots de crème glacée sont visés par une procédure de «retrait/rappel» car ils contiennent de l'oxyde d'éthylène, un produit classé cancérogène et interdit dans l'Union européenne, a indiqué la DGCCRF dans un communiqué dans la soirée du mardi 15 juin.

De «nombreux» lots de crème glacée sont visés par une procédure de «retrait/rappel» car ils contiennent de l'oxyde d'éthylène, un produit classé cancérogène et interdit dans l'Union européenne, indique la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans un communiqué publié mardi 15 juin.

«Les autorités sanitaires françaises ont été informées de la présence de résidus d'un produit chimique, l'oxyde d'éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de crème glacée», indique la DGCCRF dans son communiqué. Or, souligne-t-elle, l'oxyde d'éthylène «est une substance classée comme agent cancérogène, mutagène et reprotoxique (CMR), dont l'utilisation est interdite dans l'Union européenne en tant que produit de protection des denrées alimentaires et des aliments pour animaux depuis 2011».

Les autorités sanitaires «n'ont pas connaissance de signalements d'intoxication de consommateur à l'oxyde d'éthylène en lien avec les produits rappelés», précise toutefois l'autorité.

Liste des glaces concernées

Mardi soir, la liste actualisée régulièrement sur le site rappel.conso.fr était longue, allant du bac de glace au café d'Auchan à des mini bâtonnets de glace de la marque Carrefour Sensation. Les consommateurs sont invités à consulter une liste, régulièrement mise à jour, sur le site de Bercy, pour vérifier s'ils sont en possession d'un produit concerné par ce rappel.

Depuis plus de dix mois, «plus de 7 000 lots de produits» alimentaires ont été rappelés par les autorités sanitaires pour présence d'oxyde d'éthylène, a précisé la DGCCRF à l'AFP mardi 15 juin. L'origine de ces rappels remonte au 9 septembre 2020, lorsqu'«un opérateur italien détecte que des graines de sésame importées d'Inde comportent des résidus d'oxyde d'éthylène» avait expliqué un rapport sénatorial en février dernier.

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