La chaîne de restaurants propose depuis le mois d'avril de la « nouvelle viande », à base de soja, noix de coco, jus de betterave et canneberge.

L'enseigne de « steak house à la française » Hippopotamus cherche à rajeunir sa clientèle, en misant sur des steaks végétaux produits par une société israélienne. Côtoyant désormais sur sa carte l'entrecôte et la côte de boeuf, le steak du burger peut être remplacé par de la « nouvelle viande » (« new meat »), un « steak » à base de soja, de noix de coco, de jus de betterave et de canneberge, produit par la société israélienne Redefine Meat.

Ce steak végétal « offre une expérience culinaire comparable à celle du boeuf, en termes de goût, de saveur et de texture », a affirmé Philippe Héry, directeur général d'Hippopotamus lors d'une rencontre avec la presse jeudi 15 juin. Cela représente depuis son lancement en avril « 3% des burgers » vendus par Hippopotamus, qui compte 100 restaurants en France, assure-t-il.

« Nous avons été confrontés, comme tout le monde, à l'augmentation du prix de la viande : en deux ans et demi le prix de l'entrecôte a progressé de 34% », a par ailleurs ajouté Philippe Héry. Cette hausse a conduit Hippopotamus à se fournir en boeuf angus d'Irlande ou d'Argentine, pour contenir la hausse de ses prix à la carte.

Soutenir les éleveurs locaux

Mais l'enseigne née il y a 55 ans - « aujourd'hui prospère » après avoir été « quasiment en dépôt de bilan » lors de sa reprise en 2017, selon Philippe Héry - n'a pas opté pour une « baisse de qualité » ni « des grammages », pour absorber la hausse de l'inflation des derniers mois.

Hippopotamus assure qu'il remettra l'accent, à partir d'octobre, sur sa gamme d'entrecôte 100% française pour « soutenir les éleveurs » locaux, dont le prix a « pris 11% en deux ans et demi ».

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