Supplément event

Pour sa troisième édition, la Grande Exposition du fabriqué en France a fait le plein de visiteurs. Et pour les entreprises participantes, les retombées en termes d’image sont inestimables.

Objectif

Défendre la souveraineté économique. Lancée en 2020 à l’initiative d’Emmanuel Macron, la Grande Exposition du fabriqué en France a soufflé sa troisième bougie les 1er et 2 juillet, après une année blanche en 2022. Le président de la République souhaite mettre à l’honneur, sous les ors de l’Élysée, les entreprises de l’Hexagone qui s’engagent dans un processus de fabrication française, pour favoriser une dynamique de souveraineté économique et de relocalisation. Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’actions prises en faveur de l’apprentissage ou dans le cadre des différents plans de relance pour l’industrie.

Moyens

124 produits mis à l’honneur. 2 452 entreprises avaient fait acte de candidature, contre 2 300 en 2021. À l’issue d’une sélection par un jury présidé par Sophie Davant, 124 produits ont été retenus pour être exposés à la plus prestigieuse des adresses : dans les jardins et la cour d’honneur de l’Élysée, ainsi que dans les salons et la salle des fêtes du palais présidentiel. L’événement, qui a nécessité cinq jours de montage, a été piloté en interne par les équipes de l’Élysée. Les produits étaient regroupés selon leurs fonctionnalités (textile, alimentaire, produits industriels…) et l’ensemble de la visite était théâtralisé par une description des savoir-faire. Pour garder de la sobriété, la scénographie avait proscrit les propres éléments de communication des exposants. Échelle pivotante de camion de pompiers de l’entreprise Riffaud, dans l’Orne, ou débardeur marcel de la Bonneterie du Périgord, en Dordogne : les visiteurs découvraient, au gré de leur parcours, un large éventail du savoir-faire français.

Résultats

Retombées médias et échange de coordonnées. Les 9 000 places gratuites disponibles pour réserver un créneau de visite sur l’un des deux jours se sont arrachées en quelques heures quand elles ont été affichées, le 28 juin, sur le site de l’Élysée. Pour les exposants, les retombées sont inestimables, comme le raconte Adrien Sfecci, dirigeant de la ­société Orsteel basée à Contes, dans les Alpes-Maritimes. Son entreprise présentait une poignée de porte, un interrupteur et un luminaire. « Il n’y a que du positif. Si je pouvais, je le referais chaque année », dit-il. Son entreprise a profité de retombées médias (Nice-Matin, La Provence, Tribune Côte d’Azur). Sur LinkedIn, son post sur sa participation à l’événement a atteint les 15 000 vues, contre de 900 à 1 500 habituellement. Orsteel n’a pas enregistré de commandes directes mais a soigné sa notoriété auprès de clients professionnels venus visiter l’exposition. Adrien Sfecci a aussi échangé ses coordonnées avec le ministre de l’Industrie Roland Lescure ou le secrétaire général à la Planification écologique Antoine Pellion. Et en interne, la participation de l’entreprise a été vécue avec fierté par les collaborateurs.

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