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Carlo d’Asaro Biondo, vice-président de Google EMEA, a indiqué le 22 avril au cours d'un déjeuner de l'Association des journalistes médias, que Google était mobilisé activement dans la lutte contre l'ad-blocking. «Il faut travailler sur les données, les formats publicitaires et les modalités de publication de l'audience. Et définir une approche qui rende les ad-blockers inefficaces en faisant en sorte que certains formats ne soient pas acceptés sur certains navigateurs, comme Chrome», a-t-il expliqué. Google pointe l'hétérogénéité des formats, s'oppose à des formats trop intrusifs et appelle à un effort du marché. Une charte sera soumise aux associations de presse, mais également à l'IAB (Interactive Advertising Bureau) pour aller plus loin dans le respect de l'utilisateur. Une liste de formats sera définie avant l'été pour un lancement d'ici à la fin de l'année. «La population comprend que la publicité est nécessaire à l'économie digitale», a assuré Carlo d’Asaro Biondo. A noter que Google tire 90% de ses revenus de la publicité, principalement à travers son moteur de recherche, et que les éditeurs sont affectés par le phénomène pour 25 à 30% de leur audience. Google est également connu pour payer Eyeo, éditeur d'Adblock Plus, pour faire partie de sa liste blanche. Le dirigeant a par ailleurs rappelé qu'Android – mis en cause par la Commission européenne - a permis à de nombreux fabricants de téléphones d'entrer plus facilement sur le marché sans avoir à développer leurs propres systèmes d'exploitation et communautés de développeurs d'application.

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