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Dans le cadre de la reconquête publicitaire du média, l’ACPM mène une vaste campagne de communication, conçue par l’agence Australie. Objectif: montrer au grand public que la presse n’est pas près de disparaître.

«Où lirez-vous la presse quand les ordinateurs, les smartphones et les tablettes auront disparu? Sur papier, certainement, et sur d’autres supports qui n’existent pas encore.» C’est par ce discours choc, à contre-courant des Cassandre annonçant la mort du papier, que le média presse, par la voix de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), entend réaffirmer sa raison d’être et ainsi changer son image auprès du grand public.

«Les Français ont une grande méconnaissance de la réalité de la presse: c’est le média qui a le plus bougé ces dernières années et pourtant les gens ne le savent pas», regrette Vincent Leclabart, président de l’agence Australie, qui a conçu pour l’ACPM le dispositif de communication #Demainlapresse, qui vise à changer cette image.

Nouvelle étude d'audience en 2018

Cette opération va se déployer en deux temps, avec d’abord la création d’un compte Twitter et la mise en ligne du site Demainlapresse.com le 17 mars, sur lequel les Français sont invités à s'exprimer sur l'avenir qu'ils souhaitent pour le média. Une campagne publicitaire sera ensuite lancée à partir du 21 mars, pour une durée de trois mois, portée par près de six cents titres et quatre cents sites et applications. «C’est le plus gros plan média presse jamais réalisé [conçu par l'agence Publicis]», note Stéphane Bodier, vice-président de l’ACPM.

Cette opération s’inscrit dans une démarche plus large de l’ACPM qui, depuis la fusion de l'OJD et d'Audipresse fin 2015, bataille pour redorer l’image de la presse aux yeux des annonceurs. C’est dans cette logique que l’organisme travaille à une nouvelle étude d’audience pour 2018, One Next, et donnera le coup d’envoi, le 27 mars prochain, du programme Good Morning la presse, pour améliorer la connaissance du média chez les jeunes professionnels en agence.

«Les investissements perdus par le média ces dernières années sont allés directement dans la poche de Google et Facebook, qui ont en commun avec la presse l’ultra-ciblage. Nous sommes dans un vrai mouvement de reconquête», insiste Stéphane Bodier.

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