L'Inde a demandé à des réseaux sociaux de supprimer des messages incitant à la haine, bloqué quelque 245 pages web, et suspendu l'envoi de textos de masse (plus de cinq destinataires), pour enrayer la propagation de menaces anonymes et de rumeurs ayant provoqué l'exode de travailleurs migrants, depuis le sud du pays vers leurs foyers dans le nord-est. Les messages affirmaient que la population originaire de l'Assam (nord-est) serait attaquée par des musulmans après la fin du Ramadan, en représailles à de récentes violences interethniques qui ont opposé les deux communautés. Le ministère des communications est en discussion avec les réseaux sociaux pour réfréner les messages et les fausses vidéos. Selon les médias locaux, plus de 35 000 personnes ont fui les villes de Bangalore et de Bombay ces derniers jours.

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