presse

Les grèves surprises à répétition chez Presstalis (un nouvel appel à cesser le travail a été lancé pour les 5  et 6 février par le SGLCE-CGT) inquiètent les représentants des 30 000 diffuseurs et les patrons de presse. «L'absence des quotidiens dans leurs points de vente, nuisible à une fréquentation déjà en baisse, affecte gravement leur exploitation. Les diffuseurs s'inquiètent également de leur relation au lecteur, qui se détourne du réseau physique pour aller chercher une version numérique - souvent gratuite - de son quotidien, habitude qui pourrait perdurer», écrit ainsi Gérard Proust, président de l'Union nationale des diffuseurs de presse. Francis Morel, patron des Echos et ancien président du Syndicat national de la presse quotidienne nationale, s'est interrogé: «Vingt-trois grèves [en quatre mois] dans une industrie déjà en crise, comment s'étonner que les ventes au numéro de la presse continuent à baisser?»

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