Plurimédia
Le média croit en l'équipe de foot féminine française pour la Coupe du monde. Il met en place un dispositif presque équivalent à celui des hommes pour couvrir l'événement.

Dès le 6 juin, L'Équipe sera en ordre de marche pour couvrir la Coupe du monde féminine qui se tiendra en France jusqu'au 7 juillet 2019. La marque, qui compte 230 000 abonnés, ce qui en fait le premier média sur mobile (80 % de son audience), en fait un événement majeur. D'abord avec le lancement ce jour-là de son nouveau site et de son appli, nourris par les 150 articles quotidiens élaborés par les 300 journalistes maison. Ensuite par les moyens déployés pour suivre les Bleues. « Il y a huit ans, nous avions envoyé un reporter, se souvient Jérôme Cazadieu, directeur de la rédaction de L'Équipe. Il y a quatre ans, ils étaient deux. Cette année, ils seront dix-sept, dont cinq dédiés à l'équipe de France et quatre aux coulisses. C'est un dispositif presque équivalent à celui mis en place l'année dernière pour les garçons ». Au menu de l'offre éditoriale ? Des Bleues soumises aux notes, des live, des podcasts, des guides dans France Football et L'Équipe (les rédactions des deux titres ont fusionné), des vidéos, des flashs audio.

Appétence du public

Les footballeuses en auraient donc fini avec la seconde division ? « On sent l'appétence du public. Mais l'audience et la diffusion de nos marques dépendront du parcours de l'équipe de France, explique Jérôme Saporito, directeur du pôle TV de l'Équipe. L'année dernière, nous avons réalisé notre troisième meilleur mois historique en juin. Nous espérons tutoyer ce chiffre ».

La chaîne a recruté trois experts Marinette Pichon, Paul Le Guen et Patrice Lair tandis qu'Ada Hegerberg, première Ballon d'or, apportera sa contribution à France Football. D'ores et déjà, les partenaires répondent présents. « Côté régie, cette Coupe du monde féminine est six fois plus attractive pour les annonceurs que la précédente. Les thématiques sont différentes aussi : pour les Bleus, la performance dominait, alors que pour les Bleues, il est question de tolérance, de mixité et de messages RSE (responsabilité sociale des entreprises). » explique Kevin Benharrats, patron de la régie d'Amaury Media. Reste un dernier défi pour les Françaises si elles gagnent la Coupe du monde : avoir dix pages de pub publiées le surlendemain de la finale tant le numéro de la victoire afficherait complet.

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