Communication extérieure
Grâce à ses écrans de digital out of home, à la fois sur les mobiliers urbains de la capitale et dans les centres commerciaux, Clear Channel entend se tailler une place à part auprès des annonceurs du luxe.

Moins touchés par le Covid-19 que les aéroports ou les gares, la rue et les centres commerciaux retrouvent leur étiage en termes de fréquentation. C’est sur ces deux axes que Clear Channel développe son offre tournée vers les marques de luxe. D’une part, à travers sa présence dans la capitale – 1630 mobiliers urbains d’information (MUI) –, d’autre part, via ses contrats Westfield avec des « malls » tels que Les Quatre Temps de La Défense, Parly 2 ou Vélizy 2.

Géolocalisation plus précise

En septembre, Eric Bompard fut le premier annonceur à s’afficher sur le réseau de MUI de la capitale. La totalité des 1630 mobiliers étaient concernés mais, pour les enseignes de luxe, l’afficheur se fait fort d’offrir aussi « Séduction de Paris », une sélection de 700 faces de 2 m2 dans la capitale à proximité des boutiques de joaillerie, de haute couture ou d’alimentation générale. Une géolocalisation encore plus précise est possible en ciblant « Paris Privatisé », soit 200 faces MUI rétroéclairées, ou « Paris Champs-Élysées », 30 faces sur la plus belle avenue du monde où se trouve le premier Sephora de France. « Notre média de masse peut être très pointu et granulaire sur le secteur du luxe », souligne Caroline Mériaux, directrice market intelligence et communication, qui rappelle également la présence du groupe à Monaco, avec 67 totems digitaux et 57 abris.

À Paris, Clear Channel est aussi présent au Carrousel du Louvre avec 7 totems digitaux à proximité d‘une quarantaine de magasins de mode ou de bijoux. Mais ceux qui misent sur la complémentarité avec le digital et le drive to store regarderont surtout vers les 230 centres commerciaux qu’exploite Clear Channel. Aux Quatre Temps, on trouve un écran circulaire digital et immersif de 250 m2, digital dream, où viennent s’insérer des marques comme Dior ou Sephora. Il faut aussi compter avec un écran géant à Nice, Digital Wave, ou un format smartphone de 20 m2 à Vélizy 2.

Sur le plan de l’offre, « Beauty Malls » propose une sélection de 1800 écrans digitaux sur 165 centres commerciaux touchant 15 millions de Français par semaine sur tout le territoire. Mais il existe aussi « Beauty Screen », une offre plus affinitaire et CSP+ sur les mille écrans à proximité des boutiques. Le groupe vient d’ailleurs de renforcer sa dimension premium en signant avec Art Explora – après Beaux-Arts Magazine - la mise en avant d’une dizaine d’œuvres en plein déconfinement. Entre deux marques de luxe, un spot vidéo de 10 secondes permet de découvrir une toile. « C’est une manière de démocratiser l’art et de donner à notre média un contexte éditorial », conclut Caroline Mériaux.

Une offre verte pour la RSE

C’est une première en direction des politiques RSE des marques : une « offre verte » en papier 100 % recyclé avec de l’encre végétale. Cette solution print, sortie le 6 juillet, permet de réduire la consommation d’eau, d’énergie et de polluant. Selon une étude réalisée par Clear Channel avec Jam en juin, 89 % des 15-25 ans sont favorables à une campagne d’affichage en papier recyclé et encre végétale.

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