Jeux
FDJ et Kewl, l’agence créative intégrée de Konbini, diffusent depuis le 22 juin une nouvelle émission de tirage digitale destinée aux gagnants du ticket à gratter «La Grosse Roue». Ce programme court donne à voir une nouvelle manière de créer du divertissement.

Euro Millions, Loto, Keno… c’est dans les studios de la marque Française des Jeux, situés à Boulogne-Billancourt, que se passent tous les tirages. Autour d’un petit-déjeuner improvisé, les gagnants des tickets à gratter «La Grosse Roue» attendent de passer sur le plateau pour la tourner et, même s’ils ont déjà remporté le gain minimum de 50 000 euros, ils souhaitent remporter les 250 000. «Je vais à mon buraliste habituel, je prends trois tickets mais je trouve 2 euros en plus. J’en achète un quatrième, c’était le ticket gagnant», raconte un des participants pour passer le temps. En studio, les équipes de Konbini s’activent sur les derniers réglages. Covid oblige, le studio ne peut accueillir que huit personnes et tant mieux, car on y est vite à l’étroit. «Il y a deux plateaux pour nos deux séquences. Un pour la petite roue qui permet aux internautes de Konbini de remporter des cadeaux et un, évidemment, pour la grande roue», raconte la directrice de création adjointe chez Konbini, Coraline Servais.

Pensée et réalisée par l’agence de création de Konbini, Kewl, cette émission s’appuie sur la force de diffusion du média. «Cela fait un moment que nous travaillons sur ce projet avec la FDJ. Ils ont créé le jeu “La Grosse Roue” et ils avaient à cœur de faire un jeu avec une émission. Nous avons gagné la compétition il y a deux ans face à de grandes agences grâce à un pilote que nous avions tourné avec nos équipes mais aussi et surtout pour notre patte jeune et notre manière de raconter des histoires», relate Guillaume Aubert, executive creative director chez Konbini et Kewl. 

Du bureau de tabac à Instagram

Pour ce spot filmé en 16/9ème, les équipes se sont appuyées sur les émissions de jeux traditionnelles pour offrir du «snack content» de 3 à 4 minutes à destination de leur public sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Et donc atteindre une cible plus jeune. Pour ce faire, le choix de la présentatrice n’est pas un hasard. En pleine séance de maquillage, Justine Le Pottier, connue notamment pour son rôle dans Scènes de ménages, raconte comment elle a oublié ses affaires de tournage dans sa machine à laver. «Elle incarne le meilleur profil pour faire les ponts entre les deux mondes: celui des anciennes générations au bureau de tabac et celui des jeunes», avance Coraline Servais. Quant au réalisateur Benoît Pétré, en plus d’avoir été choisi sur CV, il a un naturel qui met à l'aise tout le monde. À 10h au micro, il invite d’un ton las mais néanmoins ironique à «une répétition à l’italienne». «Même si on essaie de ne pas refaire plusieurs fois les scènes pour garder la spontanéité des gens», complète Alexandre Krief, concepteur-rédacteur chez Konbini. 

Sur les 77 émission enregistrées, seules 10 seront diffusées. Il faut donc trouver le parfait candidat. «On peut se donner un droit de regard sur qui peut être malaisant et ce qui ne l’est pas. Nous ne voulons pas de bad buzz mais on ne peut pas maîtriser ce que disent les participants, ce ne sont pas des acteurs», rappelle Guillaume Aubert. Au niveau juridique, les deux entités sont très à cheval sur les lois. Quand vient le tour de Marielle de lancer la roue, en régie, les paris vont bon train. «En tout cas, elle a l’air sympa et très souriante. C’est bien pour la diffusion, ça», lance Alexandre Krief. Fan de voyages, elle espère pouvoir en faire un, inoubliable, avec son futur chèque. Et avec les 50 000 euros qu’elle vient d’empocher, la voie est libre. Toute l’équipe applaudit la gagnante. En quittant le studio, l’envie de tenter sa chance et de recevoir un chèque à son tour se fait pressante. On croise les doigts. 

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