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FOCUS. Crunch, Maybelline, Oasis ou EDF ont misé avec succès sur des youtubeurs. Retour sur quatre opérations réussies, à la fois pour la qualité du contenu et en termes d’impact.

T'as pas du gloss? avec Enjoy Phoenix

La websérie de Maybelline New York en collaboration avec Marie Lopez, alias Enjoy Phoenix, a été vue plus de 35 millions de fois en 2016, selon le groupe L'Oréal. Lancée en janvier 2015 et renouvelée pour deux autres saisons, il s'agit d'une véritable émission hebdomadaire dans laquelle la jeune fille aux 2,8 millions d'abonnés délivre des conseils de maquillage en compagnie d'une invitée. Une opération montée en partenariat avec M6 Publicité et son département de production de contenu Unlimited.

Le tour du monde de Norman avec Crunch

Cette campagne conçue par JWT date de 2012, soit la préhistoire du web social, mais c'est un cas d'école de collaboration réussie, à la fois transparente (le logo de la marque était bien visible), cohérente (l'idée était d'emmener le jeune homme connu pour ses vidéos dans sa chambre au bout du monde, d'Hawaï à l'Islande), participative (les internautes pouvaient voter pour la prochaine destination) et respectueuse du ton du youtubeur, qui a tourné avec sa propre équipe de production. Bilan: plus de 8 millions de vues pour la vidéo à Los Angeles, presque autant pour l'Islande.

Seb la frite «clashe» Oasis

À tout juste vingt ans, Sébastien Frit, sous le surnom de Seb la frite, fait rire 3 millions de fans avec ses vidéos qui se moquent de clips de rap. Une notoriété auprès des adolescents qui n'a pas échappé à Oasis. La marque de boissons lui a laissé le soin de «troller» sa campagne avec des fruits sur sa propre chaîne. Coécrite avec l'agence Marcel, la vidéo de 7 minutes (loin du «digital snacking» supposé des ados) est fidèle au style potache du youtubeur, «brand content de travailler avec Oasis» car «You Tube ne papaye plus lol». Bilan: 1,8 million de vues en trois semaines.

EDF sur Snapchat

Pas facile pour les marques de s'insérer dans les conversations privées sur Snapchat, plus encore quand on s'appelle EDF. Pour cibler les 18-25 ans concernés par le premier déménagement, Havas Paris a créé un «spin-off» de la saga publicitaire avec Eric Judor, à travers le personnage de son petit cousin Aymeric. Lancée en février dernier sur le compte @EDFofficiel, la série est tournée dans les conditions de Snapchat: en direct, au format vertical et par capsules de 10 secondes disparaissant au bout de 24 heures. Pour générer de l'abonnement, elle est relayée sur Facebook et sur les comptes des «snapeuses» Studio Danielle et Léa Camilleri.

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