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Alors que Facebook a présenté des résultats supérieurs aux attentes au quatrième trimestre, avec un chiffre d’affaires de 28 milliards de dollars (+33% en recettes publicitaires), pour 2,8 milliards d’utilisateurs actifs mensuels, Mark Zuckerberg a annoncé le 27 janvier que son réseau social ne recommanderait plus à ses utilisateurs les groupes politiques, une mesure déjà prise aux États-Unis pour juguler les tensions liées aux élections. Par ailleurs, le conseil de surveillance de Facebook juge «vague» la politique de modération des contenus de la plateforme et a annulé quatre décisions de supprimer des publications sur cinq cas examinés. L'une des annulations porte sur une publication en France, présentée comme «un risque imminent de danger physique». Le message d'octobre 2020 était une vidéo et un texte en français dans un groupe consacré au Covid-19. La publication faisait état d'un prétendu scandale à l'Agence nationale du médicament, qui avait refusé d'autoriser l'utilisation de l'hydroxychloroquine. L'utilisateur critiquait l'absence de stratégie sanitaire en France et jugeait que ce produit pouvait sauver des vies. Enfin, Mark Zuckerberg a montré des inquiétudes concernant les mesures de protection de la vie privée apportés à l’iOS14 par Apple, voyant en cette marque l’un de ses principaux concurrents. Il a notamment pointé iMessage d’Apple, le service de messagerie le plus utilisé aux États-Unis. «Apple a tout intérêt à utiliser sa position dominante pour interférer avec le fonctionnement de nos applis et d'autres applis, ce qu'elle fait régulièrement en privilégiant les siennes», a-t-il déclaré.

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