audiovisuel

« Il n’y a pas de recul de la présence des femmes en 2020, nous ne perdons pas de terrain, c'est un signal très important, nous sommes dans un mouvement irréversible », a déclaré Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, au vu d’un rapport annuel sur le sujet. La proportion de femmes à la télé et à la radio a plafonné à 41% en 2020, comme l’an dernier. Signe encourageant, le taux d'expertes poursuit sa progression (41%, en hausse de 3 points sur un an et 11 points depuis 2016), «des bons résultats à porter au crédit du service public à la télévision et du secteur privé à la radio», souligne le CSA. Dans trois domaines – justice, éducation et sciences-techniques – la parole experte est plus sollicitée chez les des femmes que chez les hommes. Pour Carole Bienaimé-Besse, conseillère du CSA, «le chemin à parcourir est encore important». Particulièrement sur le temps d'expression des femmes à l'antenne : quasiment similaire à celui de 2019 (35% au lieu de 36%) il reste inférieur à leur taux de présence, laissant supposer que «les femmes s'expriment toujours moins que les hommes», analyse le CSA. Sur l'année, la télévision leur a offert plus de visibilité (43%) et d'expression (35%) que la radio, qui affiche 39% de taux de présence féminine pour 34% de temps de parole. La proportion de femmes sur le petit écran a largement augmenté entre 18h et 20h (40% contre 33% en 2019). En revanche, leur temps de parole, mesuré automatiquement par un logiciel de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), a diminué sur ce créneau horaire, passant de 37 à 35%, relève le CSA.

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