radio

Quatre-vingts personnes auditionnées, onze procédures disciplinaires, l'enquête confiée à l’experte indépendante Sophie Latraverse sur l'existence de phénomènes de sexisme au sein de Radio France a d’ores et déjà des répercussions que salue le Syndicat national des journalistes dans un communiqué publié vendredi 28 octobre. Le SNJ précise que «des sanctions viennent d’être prononcées contre sept journalistes mis en cause, allant du blâme au licenciement. Une série de recadrages a également eu lieu». Le syndicat ajoute que le mérite de cette enquête indépendante est non seulement de recueillir la parole des victimes ou des salariés qui ont pu être témoins de phénomènes sexistes, il est aussi de «faire comprendre à tous ce que l’on est en droit d’attendre en termes de vie et d'ambiance de travail à Radio France ; et redire ce qui relève de propos et d’attitudes inappropriés dans l’entreprise». Pour autant, le SNJ se félicite que la direction des ressources humaines du groupe public ait accepté de «remettre du contradictoire» au cours de la procédure disciplinaire «pour espérer viser un certain équilibre dans l’exposé des sanctions» décidées par la direction. Radio France employait 4835 collaborateurs tout compris (CDI, CDD, alternants) à la fin décembre 2020.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.