Communication
Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 10,6% l'an dernier, grâce en particulier au rachat d'Epsilon. Mais le géant voit son bénéfice net baisser de 8,5%.

Le géant français de la publicité Publicis a publié jeudi 6 février un résultat net 2019 en chute de 8,5% à 841 millions d'euros, dans un contexte de méforme des activités traditionnelles et de revenus principalement tirés par les acquisitions. Sur l'année, le chiffre d'affaires s'inscrit à 11 milliards d'euros, en hausse de 10,6% grâce notamment à la contribution de la nouvelle plateforme technologique Epsilon, acquise en juillet pour 4,4 milliards d'euros.

À taux de change et périmètre constants, les revenus ont diminué de 2,3% en 2019, une baisse légèrement plus faible qu'anticipé (-2,5%), et de 4,5% au dernier trimestre, en raison de difficultés persistantes principalement aux États-Unis - notamment des «coupes budgétaires de quelques clients dans la publicité traditionnelle» et des coûts de repositionnement de Publicis Sapient sur le conseil en transformation numérique.

Les perspectives pour 2020 (croissance organique entre -2% et 1%), révisées à la baisse en octobre, sont maintenues, mais le premier semestre et «particulièrement le premier trimestre sont attendus dans le rouge», a précisé le groupe dans un communiqué.

Sur l'année 2019, les variations de taux de change ont un «effet positif» de 3,1% et les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué à hauteur de

760 millions d'euros aux 9,8 milliards d'euros de revenu net (après déduction des coûts refacturables aux clients), a indiqué Publicis.

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«Notre transformation est désormais finalisée, à la fois en termes d'actifs et d'organisation», a précisé le président du directoire Arthur Sadoun dans un communiqué. Le groupe veut en 2020 «renouer avec la croissance organique», ce qui passe par un «redressement progressif des activités traditionnelles.» «On a l'impression que la baisse des dépenses publicitaires aux États-Unis dans les produits de grande consommation et les services est en train de se tasser, mais on ne le voit pas encore du tout dans nos chiffres», a-t-il précisé lors d'un point presse.

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