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Dans un contexte de consommation défavorable, avec une forte inflation, bien malin est celui qui est capable de prévoir l’évolution du comportement des consommateurs pour ce Black Friday.

Dans un contexte de consommation défavorable, avec une forte inflation, bien malin est celui qui est capable de prévoir l’évolution du comportement des consommateurs pour ce Black Friday. La prise en compte du défi écologique, et la question posée par la surconsommation fait toujours office de barrière pour une partie des français, dont 44% déclarent ne pas consommer à cette occasion selon un sondage OpinionWay pour le spécialiste des promotions Bonial. Certaines enseignes ou sites comme Ebay, refusent de plus en plus d’y participer, en faisant leur positionnement. « Convaincu d’avoir un rôle à jouer pour accompagner les 10 millions de Français qui visitent eBay.fr chaque mois, eBay en France annonce ne pas participer au Black Friday cette année », a indiqué le site préférant valoriser le marché de la seconde main.

Mais d’un autre côté, en période d’inflation, les promotions sont un moyen de regagner en pouvoir d’achat pour une partie de la population, interdite de certains rayons par manque de moyens. Ou de profiter de prix bas, face à la peur de la grande inflation 2023.

Alors les non-réfractaires en profiteront-ils davantage ? C’est en tout cas ce que laisse prévoir certaines études, avec des budgets moyens en forte hausse : +30% selon Bonial, +8% pour l’étude de PWC. Les budgets s’adaptent aussi à la durée de l’événement, face à un épisode promotionnel qui s’allonge, dépassant largement le cadre du seul vendredi pour beaucoup de marques, allant jusqu’à une semaine pour certains pure players. Les consommateurs ont des attentes ambitieuses : avec une remise de 44% considérée comme attractive, cette année. En deçà, ce ne sera pas forcément une bonne affaire…

Quoi qu’il en soit, certaines choses restent en place : le Black Friday touche toujours davantage les 18-34 ans, ( 87% d’entre eux), contre 53% des plus de 55 ans, selon PWC. Une explication au fait que le canal privilégié reste le web, même si le magasin gagne chaque année en part de marché lors de ce « vendredi noir » (+ 1 points d’intention cette année avec 9% des consommateurs qui affirment qu’ils iront y faire des affaires.)

Mais progressivement, l’esprit du Black Friday change, avec des achats bien planifiés en amont. D’où l’intérêt d’une communication plusieurs jours voir semaine avant. Et des consommateurs plus aguerris, qui contrôle les prix, pour éviter les arnaques au faux rabais… Qui eux aussi, pourraient se multiplier.

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