Alors qu'au Népal, le gouvernement décidait d'interdire TikTok, accusée de «perturber l’harmonie sociale», en France, c'est plutôt le débat autour des tickets-restaurants qui faisait rage. Jusqu'au rétropédalage de l'éxécutif.

Au Népal, la ministre des Communications et des Technologies de l’information, Rekha Sharma a décidé d’interdire l’application TikTok, car elle « perturbe l’harmonie sociale et perturbe les structures familiales et les relations sociales ». Exit le réseau social aux petites notes. On se demande ce qu’on pourrait faire, en France, pour préserver l’harmonie sociale… Depuis que la guerre au Proche-Orient a atteint un degré ultime dans la barbarie, la France fait ce qu’elle sait faire de mieux : elle se divise. Chaque nouvelle sortie, chaque nouvelle du front ne fait que renforcer chacun dans son bloc, sans jamais permettre de tendre la main vers qui que soit. C'était sans compter sur le gouvernement. La colère grondait, du fait de la fin de l’utilisation des tickets-restaurants pour l'achat de denrées alimentaires, et les 5 millions de travailleurs qui en bénéficient ne pouvaient plus acheter que des produits consommables tout de suite. Finis les petits plats « faits maison » au bureau, moins chers, plus sains et plus écologiques. Cet avantage hérité de la crise du Covid, prenait fin en 2023. Mais poussé par les réseaux sociaux face à cette abberration - sauf pour les restaurateurs qui y voyaient une belle opportunité - les dirgeants rétropédalent et annoncent le maintien de l'extension de la validité des tickets restos «pour soutenir le pouvoir d'achat des français.» Car malgré les incantations de Bruno Le Maire qui clame haut et fort que l'inflation est finie, le portefeuille des français fait grise mine. Ne criez plus, citoyens, vous pourrez faire votre pain ! Une bonne petite bouffe à la maison, voilà une idée bien française pour « préserver l’harmonie sociale »…