Lancée le 1er juin comme marque à part entière, DS n’avait pas encore organisé d’événement sous son nom propre. C’est chose faite depuis le 9 décembre. Bien que n’ayant pas de nouveau véhicule à faire tester ou à présenter aux journalistes et bloggeurs, la marque a profité d’un relifting de la DS3 et de la DS4 (nouvelle motorisation et mise en place de l’Active City Brake) pour organiser des essais presse en région parisienne.
Convoqués à 8h30 au DS World, siège de la marque situé en plein cœur de Paris, la trentaine de journalistes français et belges présents ont commencé leur journée par un briefing sur cette nouvelle marque premium de PSA. Histoire de rappeler que le groupe a gagné 300 000 nouveaux clients grâce à DS. Pour continuer dans cette voie, la marque a adopté une stratégie double: se développer à l’international avec l’ouverture de DS Stores dans plusieurs grandes métropoles et doubler sa gamme à l’horizon 2020.
«Dans l’esprit du conducteur»
Après la théorie, place à la pratique! Une quinzaine de véhicules (chaque voiture accueillant deux journalistes) s’élancent pour un trajet de 200 kilomètres. Si certains peuvent être tentés de tester les limites de la voiture, pas question de jouer l’imprudence. «Lors d’un essai, nous devons nous mettre dans l’esprit du conducteur visé par la marque. Nous testons les points que le futur acheteur regardera. Par exemple, si c’est une voiture familiale, il faudra prêter attention au volume du coffre. Pour la DS, on va vérifier son agilité urbaine ainsi que son confort routier. Le but de ces essais, c’est de respecter le genre du véhicule qu’on conduit», explique Jean-Marc Manusardi, journaliste chez Kilomètres entreprise.
Le temps de tester les qualités de conduite de la voiture, le premier arrêt se profile. Sur le parking du château de Thoisy, les journalistes sont invités à tester l’Active City Brake, un système de freinage d’urgence à basse vitesse (moins de 30 km/h), tout juste mis en place sur la DS 3.
Respecter l'ADN de DS
Le froid hivernal aidant, personne ne traîne et tout le monde repart en direction de Versailles pour un déjeuner animé par des experts de la marque. Si la plupart des essais presse se déroulent à l’étranger, et notamment dans le sud de l’Europe pour des questions météorologiques, DS a opté pour un trajet francilien afin de respecter son ADN de marque parisienne. D’ailleurs, le déjeuner se tient à la Cour des senteurs à Versailles, «afin de faire découvrir le côté raffiné de DS», remarque l’équipe de communication de la marque, qui a organisé cette journée conjointement avec l’agence de communication évènementielle Vinca Major.
«En nous faisant partir des Champs-Elysées et en nous amenant à Versailles, ils ont privilégié des lieux emblématiques qui incarnent le luxe à la française. C’est bien choisi dans leur stratégie d’implanter DS comme une marque premium française», confirme Gilles Guillaume, journaliste pour Reuters. «J’ai apprécié qu’ils organisent cet essai sur une journée plutôt que sur 36 heures, comme ça se fait habituellement, car ça fait gagner du temps. Tester deux voitures en si peu de temps, c’était efficace», conclut Eric Houguet de Latribuneauto.com.
