L’impatience se faisait sentir ce matin au siège social de Free. Une invitation impromptue trouvée dans les boîtes e-mail la veille pour une conférence le lendemain, un code à décrypter sur l’invitation, un petit déjeuner copieux offert aux invités... Il n’en fallait pas plus pour attirer la curiosité des blogueurs et journalistes, persuadés que l’annonce d’une conférence-show deux jours avant la publication des résultats annuels du groupe cachait une nouvelle révolution technologique ou économique.
Déception. L’opérateur Free appartenant au groupe Iliad n'a présenté, ce mardi 10 mars, que sa nouvelle box d'entrée de gamme: la Freebox Mini 4K. Un boîtier miniaturisé, compatible avec le format d’image numérique 4K, d’une résolution optimale (3840 x 2160), quatre fois supérieure à la HD et fonctionnant avec le système d’exploitation Android. Cette minibox intègre aussi une nouvelle interface, qui se veut plus claire, ainsi qu’une grille de programmes et les application disponibles.
Vouée à disparaître
«Il s'agit de la première box triple play à intégrer Android TV [la télévision connectée de Google] et la première box opérateur à proposer la compatibilité 4K», a assuré Xavier Niel, patron propriétaire de Free, même si Bouygues Telecom a annoncé le 28 janvier le lancement d'une box sous Android.
Grâce à son système d’exploitation, tous les équipements Android seront compatibles avec la Freebox Mini. Il sera aussi possible de diffuser les photos de son smartphone directement sur sa télé grâce à Google Cast.
La Freebox Mini 4K remplace la Freebox Crystal en entrée de gamme et sera disponible dès aujourd’hui au prix de 29,99 euros par mois et à 1,99 euro pour les détenteurs actuels de la Freebox Révolution ou tout autre box de l’opérateur.
Sa petite taille lui permet de disparaître dans un tiroir ou derrière la télé, sans problème de transmission grâce à la télécommande radio incluant aussi une commande vocale intégrée qui permettra de rechercher des programmes ou des vidéos. C’est aussi la box qui permet de zapper le plus rapidement d’une chaîne à l’autre, avec un temps de 1,2 seconde, selon Free, contre 3,52 secondes pour SFR par exemple.
Cette conférence de presse très «produit» aura donc permis à Free de faire parler de son dernier-né, innovant certes, mais peut-être moins révolutionnaire que ce à quoi Xavier Niel nous avait habitués.
