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Spécialiste du monde de la santé, la MACSF signe un partenariat avec le navigateur Bertrand de Broc et s’engage dans le Vendée Globe 2016.

La prochaine fois que Bertrand de Broc se coupera la langue en plein milieu de l’océan, il pourra compter sur près d’un million de docteurs, chirurgiens et autres personnels de santé prêts à l’aider pour suturer sa blessure.

Le navigateur, connu pour s’être recousu la langue lui-même alors qu’il disputait le Vendée Globe en 1992, sera pour les deux prochaines années le skippeur des mutuelles MACSF, spécialiste du monde de la santé. En novembre 2016, il prendra pour la quatrième fois le départ du Vendée Globe, la course autour du monde en solitaire et sans escales.

Forte de 925 000 sociétaires dans les métiers de la santé, et réalisant un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros, la MACSF n’arrive pas dans la voile par hasard. La mutuelle avait déjà parrainé un bateau dans les années 1970 avec le skippeur Olivier Moussy.

Les docteurs ont le pied marin

«La voile est l'un des loisirs préférés de nos sociétaires, professionnels de la santé. Cela raisonne pour eux, explique Stéphane Dessirier, directeur général du groupe MACSF. Ce partenariat nous offre un projet derrière lequel nous allons pouvoir les fédérer.»

Une fois modifié et peint aux couleurs de son nouveau sponsor dans les chantiers de Lorient, le bateau, un monocoque de classe Imoca (18,28m), disputera ses premières courses fin août. Bertrand de Broc prendra ensuite le départ de la Transat Jacques Vabre en octobre.

«Nous allons organiser des visites du chantier, des rencontres avec le skippeur, et nous ferons monter aussi les sociétaires sur le bateau», indique Stéphane Dessirier.

Quelques chanceux pourraient également accompagner Bertrand de Broc lors de courses en équipage. Le bateau tournera dans les ports français pour aller à la rencontre des sociétaires de la mutuelle.

Gagner en notoriété, pas la course

MACSF compte aussi sur la notoriété que générera ce partenariat. «L’une des difficultés est de faire dire notre nom, et le lire sur un bateau sera plus efficace que de l’entendre dans une campagne radio», estime Stéphane Dessirier.

La MACSF, dont l’investissement dans cette opération se monte à «quelques centaines de milliers d’euros», ne met pas la pression sur les épaules de son skippeur. «Clairement, on ne joue pas la gagne», confie le directeur général de la mutuelle, qui attend tout de même que ce partenariat lui permette de séduire de nouveaux clients parmi les 2 millions de professionnels de la santé en France.

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