Le bras armé du plus célèbre défenseur de l'environnement a choisi Smart Agence pour entrer de plain-pied dans l'ère digitale. En ligne de mire, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à Paris, cet hiver.

Pour tous les partisans de la protection de l'environnement, 2015 est une année clé. A la veille de la COP21, conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme s'est donc mise en ordre de bataille.

 

Réseaux sociaux

A l'issue d'un appel d'offres, l'association a retenu Smart Agence, en finale face à Oonops, pour l’accompagner dans la mise en place de son nouvel écosystème digital devant se traduire, en juillet prochain, par un nouveau site institutionnel (budget: 65 000 euros dont un tiers en mécénat de compétence). «Notre site, trop statique, avait vieilli. Il n'était plus adapté au niveau technique et, surtout, ne répondait plus à nos enjeux de communication. Nous devons proposer une interface vivante avec les réseaux sociaux», explique Dominique Lê Van Truoc, chargé de mission communication et collecte de fonds. Arrivé voilà tout juste un an, cet ancien directeur général d'Handicap International souhaite davantage homogénéiser et structurer la parole de la fondation, afin de l'«inscrire dans son rôle de catalyseur et de démonstrateur de solutions positives et innovantes».

 

Un objectif impliquant d'abord la rationalisation des divers sites et blogs de l'association, «afin de mieux valoriser son activité de think tank, précise Nicolas Aimé, directeur général de Smart Agence, mais aussi, par conséquent, toute la partie "do tank", à savoir ses actions concrètes». Un volet que la fondation tient particulièrement à mettre en avant comme en témoigne sa nouvelle campagne, «My positive impact», lancée en mars dernier avec Havas Paris. Le principe: 50 projets en faveur de l'environnement sont soumis au vote des internautes (ce printemps puis cet été), les 10 lauréats se voyant offrir une campagne média d'une valeur totale – à se partager – d'environ 1,3 million d'euros. «Une 3e vague en septembre portera plus spécifiquement sur COP21», confie Dominique Lê Van Truoc. 

 

Web magazine

Au final, l'idée est de faire du site «un référent dans le domaine de la transition écologique et de la mise en valeur des solutions innovantes». Pour ce faire, Smart Agence, dont l'un des actionnaires est Pierre Siquier, ex-président de la fondation, a conçu un dispositif digital articulé, notamment, autour d'un web magazine (expertises, études, opinions…), d'un dashboard (tableau de bord des actions de la fondation) et d'un social wall (interface avec les réseaux sociaux) visant tous les publics de l'association: grand public, donateurs, bénévoles, experts et influenceurs via Facebook, Twitter, Pinterest et Instagram. «Nous travaillons dans une démarche de co-construction avec le client et les publics cibles via des ateliers de cadrage et de conception, précise Nicolas Aimé, car ce qui importe, dans le digital, est ce que l'on fait, mais aussi comment on le fait. Mobiliser les équipes internes du client en amont est bien plus efficace si l'on veut faire vivre le projet ensuite

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