D’ici à 2020, Orange ambitionne d’accompagner 500 start-up dans le monde, dans le cadre de son plan stratégique 2015-2020. Le groupe l’a rappelé en ouverture de Futur en Seine, jeudi 11 juin au matin, le festival du numérique qui se tient à Paris jusqu’au 19 juin, dont il est un des principaux partenaires.
Si les structures maison destinées à l’émergence en interne de jeunes pousses, telle Orange Valley, sont plus discrètes, l’opérateur s’est maintenant doté de structures d’investissement. Les jeunes pousses seront accompagnées soit par capital-risque, avec le fonds Iris qu’a créé l’opérateur avec Publicis en mars 2012, soit via Orange Digital Ventures, lancé en début d’année pour accompagner les start-up en phase «early stage» (de lancement), soit par Orange Fab.
«Orange Fab est notre dispositif pour accélérer des start-up qui sont à une phase charnière de leur développement , souligne Mari-Noelle Jego-Laveissière, directrice exécutive innovation, marketing et technologies d’Orange. Depuis son lancement en 2013, il s’est développé dans neuf pays, et a accompagné 105 start-up.» Implanté notamment aux Etats-Unis, en Israël, en Jordanie et au Japon, il vient d’ouvrir une antenne en Corée du Sud, avec Korea Telecom.
Partenariats locaux
De fait, pour se développer, l’accélérateur a noué des partenariats avec des opérateurs télécoms locaux, comme Deutsche Telekom en Allemagne. Une trentaine de jeunes pousses sont présentes sur Futur en Seine. Une dizaine présentaient leur «pitch» ce matin. La structure accueille des promotions quatre à sept start-up par pays, deux fois par an, avec un soutien qui s’étend sur trois mois. Dans certains cas, l’opérateur leur apporte un financement sous forme d’obligations convertibles. En France, des locaux sont mis à disposition chez Orange France et au Technocentre.
Par ailleurs, Orange a dévoilé le «4G kit for IoT», une solution de connectivité 4G réservée aux start-up, leur permettant de créer des prototypes d’objets connectés et les tester en solution réelle.
