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Lors d'une conférence dans la métropole américaine, Emmanuel Macron, a plaidé pour une accélération des levées de fonds pour les start-up françaises.

New York s'est vue officiellement, mercredi 24 juin, consacrée plaque tournante du numérique français à l'occasion de la conférence French Touch, qui réunissait jusqu'à jeudi des centaines d'acteurs du secteur pour favoriser les rencontres entre savoir-faire et les investisseurs de part et d'autre de l'Atlantique.

La secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire, marraine de la «French Touch» qui en était à sa deuxième édition, a annoncé que New York rejoignait d'autres métropoles et agglomérations françaises lauréates du label French Tech, à la fois reconnaissance d'un écosystème existant, et sésame pour bénéficier de l'appui de pouvoirs publics en termes de visibilité et d'accès à des financements de la banque publique d'investissements BPI France.

«7 % des levées de fonds des start-up new-yorkaises »

Selon Frédéric Montagnon, fondateur de l'entreprise Secret Media et pilier du label French Tech pour New York, l'importance des Français sur la scène en plein essor de la tech new-yorkaise se manifeste dans le fait que «7% des start-up de New York qui ont levé de l'argent auprès de capitaux-risqueurs ces cinq dernières années ont été fondées par des Français».

Les trois quarts des start-up franco-américaines implantent leurs activités commerciales aux Etats-Unis pour conquérir un énorme marché, a-t-il précisé, mais ces sociétés maintiennent cependant en France leurs activités de recherche et développement, où affaiblissement de l'euro aidant, il estime qu'il revient 2,5 fois moins cher de localiser ces activités.   

«Diaspora française»

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a souligné pour sa part que cette conférence s'inscrivait dans le cadre de plusieurs efforts destinés à faciliter le financement et le développement de startups françaises. «On crée de plus en plus de start-up en France, il y a un entreprenariat très fort [...] mais il faut lever plus et plus vite», a-t-il déclaré lors d'une réception offerte par le consulat de France aux participants à la «French Touch», soulignant qu'actuellement «plus de 70% des fonds levés par des start-up françaises au dessus de 10 millions d'euros se font avec des capitaux anglo-saxons, parce que l'écosystème français n'est pas encore assez structuré».

A ce titre, il a annoncé qu'il avait invité des fonds de capital-risque à venir à Paris cet automne, tandis qu'Axelle Lemaire appelait la «diaspora française» à appuyer l'économie numérique dans l'Hexagone.

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