La semaine vue par...
Thierry Wellhoff, président de Wellcom et de Syntec Conseil en relations publics, commente pour Stratégies l'actualité de la semaine.

La victoire à 51,9% des partisans de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne après le référendum britannique du 23 juin et 72,2% de participation

Le Brexit, on n'y croyait pas. Et nous avions tort! On le sait, David Cameron a joué au pompier pyromane pour faire réélire les conservateurs aux législatives de 2015, et finalement se brûler. Il faudra retenir le pouvoir d’influence considérable des tabloïds. En avril, leurs ventes quotidiennes cumulées ont atteint 4,2 millions d’exemplaires pour 18,5 millions de visiteurs sur leur site internet. Le thème de l’immigration dans ce scrutin révèle une crise identitaire qui hélas ne touche pas que le Royaume-Uni. Et maintenant?

 

Le parti socialiste propose une primaire ouverte à la «belle alliance populaire» (PS, Radicaux et certains écologistes et démocrates) pour la désignation du candidat de gauche à l'élection présidentielle de 2017.  

Un bon coup tactique, mais dont les effets sont difficilement prévisibles. Personne ne reprochera au président de respecter les statuts de son parti et encore moins de chercher à légitimer démocratiquement le principe de sa candidature. En revanche, cela signifie que son autorité ne s’impose pas d’elle-même: on peut y voir, au choix, un signe de faiblesse ou le nouveau paradigme d’une autorité qui ne peut être aujourd’hui que discutée et négociée. Alors que les primaires étaient censées clarifier et structurer l’offre politique, elles aboutissent paradoxalement à un éparpillement des candidatures tant à droite qu’à gauche, qu’au sein des partis et à l’extérieur de ceux-ci.

 

La nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées rebaptisée «Occitanie».

Ce choix, issu de la consultation citoyenne, est celui d’une appartenance culturelle et d’une histoire. D'une identité en lieu et place d’une appellation strictement géographique ou administrative. Le choix d’un nom pour les collectivités est un enjeu majeur de communication, à la fois reflet d’un sens auquel s’identifient les acteurs internes et d’une signification vers les publics externes.

 

Les supporters animent l'Euro de football pour le meilleur et pour le pire.

Une belle métaphore des identités: exacerbées, excluantes et violentes ou heureuses  et généreuses. Avec, à la clef, la bataille des images: d’un côté, les affrontements entre hooligans russes et anglais, de l’autre les Boys in Green irlandais qui ont tout fait pour tisser des liens, rendre service et, tout simplement, faire la fête! 

 

Bilan de vos deux mandats à la tête du Syntec RP à la veille de l'élection du nouveau bureau exécutif, dont Pascale Azria (Kingcom) brigue la présidence.  

Avoir imposé le terme «relations publics» pour remplacer celui de relations «publiques»! Avec un conseil d’administration très engagé, nous pouvons mettre à l’actif du syndicat la création du PR Lab, les Trophées de la réputation, l’augmentation de 40% du nombre de membres, un club de partenaires, de nombreuses agoras thématiques sur des expertises et des secteurs d’activité, ou encore la publication de documents de référence comme le Référentiel de la mesure. Nos clients apprécient de mieux en mieux les relations publics en termes de création de valeur et de référent du earned média.

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