Si vous étiez présidente, quels seraient les trois points principaux de votre programme?
Jeanne Massa. Tout d’abord je dirais l’éducation. Ça passe par la professionnalisation des jeunes pour faciliter leur intégration au sein des entreprises, voire les inciter à la création d’entreprises. Il s’agit de leur apprendre à réfléchir et à exploiter les informations intelligemment, puisqu’avec internet, elles sont accessibles à volonté. Le deuxième point est l’immobilier social, c‘est-à-dire favoriser l’accès à la pierre. Ca redonne confiance. C’est bon pour l’économie, pour la consommation, pour les retraites, pour l’avenir de nos enfants. Cela créé du patrimoine et de la valeur pour tous. Et le dernier point, c’est l’économie, avec moins de pression sociale et moins de pression fiscale sur les moyennes et petites entreprises.
Quel serait votre projet pour booster la transformation digitale des entreprises françaises?
J.M. Notre constat est que la digitalisation au sein des entreprises doit être à tous les niveaux, au niveau de la communication, des outils utilisés, des process… Et la digitalisation, c’est aussi la mondialisation, donc la maîtrise de l’anglais est incontournable. L’administration doit accompagner les dirigeants et les salariés dans leur digitalisation. Faciliter l’accès à la formation, favoriser le partage d’expertises, savoir conseiller est primordial. Mais cela nécessite au préalable que l’administration soit elle-même digitalisée, qu’elle soit à l’écoute des entrepreneurs, qu’elle sache appréhender les innovations et les technologies pour être force de proposition.
Pourquoi faut-il voter pour vous? Quelle personnalité publique choisiriez-vous pour être votre Premier ministre?
J.M. Il faudrait voter pour moi pour mes convictions et ma capacité à les mettre en œuvre. Un président et un entrepreneur ne peuvent agir seuls. Il faut savoir s’entourer et savoir écouter. 80% du succès ne réside pas dans le projet mais bien dans la réalisation du programme annoncé. Mettre les bonnes personnes aux bons endroits fait la force d’une entreprise. Donc pourquoi pas la force d’une nation? Comme Premier ministre, je choisirais Xavier Niel. C’est un homme qui entreprend en grand et qui accompagne. Et c’est un humaniste.
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