Le collectif antipub des Déboulonneurs affronte son 18e procès pour «barbouillage», mais le premier pour s'être attaqué à des écrans numériques (en janvier 2011, à la station de RER Auber, à Paris). Six membres du collectif ont comparu le 8 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris, poursuivis pour avoir notamment inscrit avec des bombes de peinture «légitime réponse» ou encore «non à l'opacité technologique» sur ces écrans. Les militants entendaient dénoncer la spécificité des panneaux numériques, qu'un spécialiste des économies d'énergie, cité comme témoin par la défense, a présenté comme consommant sur une année autant d'énergie que sept personnes. Le jugement a été fixé au 22 octobre.

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