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La Smerep a décidé de poursuivre l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) après l'interdiction pour sexisme de sa campagne publicitaire «Vos bonnes raisons». La plainte devrait «être déposée devant le tribunal de grande instance de Paris au début de la semaine prochaine», a précisé à l'AFP Annie Coutarel, directrice générale de la Smerep, critiquant notamment le fait que les décisions de l'ARPP ne puissent pas faire l'objet d'un appel. Stéphane Martin, directeur général de l'ARPP, a pour sa part jugé «regrettable de judiciariser une démarche d'autorégulation», soulignant que l'autorité appliquait les règles mises en place par la profession publicitaire. Il a noté par ailleurs que les décisions pouvaient faire l'objet d'une révision, par exemple en cas de nouveaux éléments. Le président de l'Association des agences-conseils en communication, Vincent Leclabart, a de son côté mis en cause cette semaine dans Stratégies le fonctionnement du JDP. «Pour s'exprimer, la publicité a besoin de pouvoir jouer. Jouer avec les stéréotypes, avec les conventions, avec l'incorrect», estime-t-il, fustigeant le «politiquement correct».

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