Contrefaçon
L'éventail des produits incriminés va des produits désinfectants aux tests, sans oublier les masques, et même des masques pour enfants, et du matériel médical.

L’Office européen de lutte antifraude (Olaf) a ouvert une enquête concernant l'importation en Europe de faux produits de lutte contre la pandémie de coronavirus, tels que des équipements de protection ou des produits d'hygiène, a-t-il annoncé vendredi 20 mars.

La pandémie a «malheureusement offert de nouvelles opportunités aux fraudeurs pour profiter d'une forte demande», souligne l'Olad. Il souligne l'inefficacité de ces produits et même, dans certains cas, leur dangerosité pour la santé, précisant travailler avec les services douaniers des États de l'Union pour empêcher que ces produits n'y pénètrent.

L'éventail des produits incriminés va des produits désinfectants aux tests, sans oublier les masques et du matériel médical. «Nous fournissons des informations en temps réel. Empêcher ces faux produits d'entrer en Europe est crucial pour la protection de notre santé et la lutte contre la pandémie», souligne l'Olaf, qui publie des photos de faux masques, notamment pour enfants.

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Ces faux masques ont été proposés en ligne dans plusieurs pays de l'UE à des prix se situant entre 5 et 10 euros, environ trois fois le prix normal. Ces produits sont le plus souvent vendus sur internet mais arrivent aussi en Europe par containers avec de faux certificats ou déclarés comme d'autres produits, selon l'Office, qui ne donne pas plus de détail.

L'Olaf, qui dispose d'équipes d'experts, n'a pas lui-même de pouvoir de sanctions. Il transmet les résultats de ses enquêtes aux autorités nationales, qui peuvent décider d'ouvrir une procédure pénale.

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