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A travers le programme Environmental Start-up Accelerator, la division française de Microsoft part à la recherche des jeunes entreprises européennes qui œuvrent pour la réduction et la compensation des émissions carbone. Les start-up ont jusqu'au 10 décembre pour déposer leur candidature.

Aujourd’hui, la question de l’empreinte carbone est de plus en plus présente au sein des entreprises. Le sujet a été longuement abordé lors de la COP26, qui vient de s’achever à Glasgow. Engagée en faveur de l’environnement, l’entreprise américaine Microsoft souhaite réduire son propre impact environnemental en atteignant un bilan carbone négatif d’ici 2030. Pour l'occasion, elle va investir un milliard de dollars dans l’innovation et la préservation du climat.

C'est dans ce contexte que Microsoft France a présenté le 10 novembre son nouveau programme d’accélération Environmental Start-up Accelerator. L'événement s’est déroulé à Station F, l’un des neuf partenaires de Microsoft, avec Capgemini, Perfesco, Suez, Elaia, Citizen Capital, Time for the planet, Loamics et l’Ademe, en présence de Brad Smith, président de Microsoft. Le but du programme : trouver des start-up européennes qui travaillent sur le sujet de la réduction et de la compensation de l’empreinte carbone, et les aider dans ce sens.

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Les jeunes entreprises qui souhaitent candidater pour intégrer ce programme ont un mois pour le faire. «Ce nouvel Environmental Start-up Accelerator va nous permettre de guider de jeunes entreprises européennes dans la réalisation de projets d’utilité publique pour la réduction de l’empreinte carbone des organisations», explique Corine de Bilbao, présidente de Microsoft France. Sept à dix start-up seront sélectionnées courant décembre et débuteront, à partir de janvier 2022, un programme de 6 mois. «Les structures sélectionnées accèderont à des sessions de formation et de workshops organisées par des entrepreneurs et développeurs pour leur présenter les dernières technologies conçues par Microsoft», précise le communiqué.

Derrière l'engagement de Microsoft, l'idée que la tech a un rôle à jouer dans la réduction des émissions de carbone. Les technologies de l’information représentent 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2025. A titre de comparaison, le secteur de l’aviation émet deux fois moins que celui du numérique, soit 2% des émissions. Et selon une étude de Microsoft, réalisée en partenariat avec l’institut Opinionway, le sujet de la pollution provoquée par les nouvelles technologies questionne de plus en plus de Français.

En octobre, 55% des Français interrogés se disaient personnellement préoccupés par la pollution numérique. Malgré cette méfiance, plus d’un sur deux pensent pourtant que le numérique peut-être une solution sur ces émissions carbone. Pour Côme Perpère, directeur du développement durable et de la transformation de Microsoft France, les résultats de ce sondage «soulignent que les attentes des Français vis-à-vis des entreprises concernant la pollution numérique sont très fortes, mais aussi qu’ils considèrent le numérique comme une solution potentielle au changement climatique». D'où la volonté de Microsoft d'accélérer l’innovation en France en accueillant des start-up à Station F, qui représente un bon écosystème et une meilleure visibilité pour elles.

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