Fintech
Malgré la crise, la french tech est restée très dynamique en 2021. Au total, les start-up tricolores ont levé plus de 10 milliards de dollars. Avec un tour de table de 89 millions d’euros, l'application Lydia fait son entrée dans le club des licornes tricolores.

Et de 23. C'est le nombre de licornes (start-up valorisées à plus de 1 milliard d’euros) que compte désormais la France avec l'entrée de Lydia dans cette catégorie. En effet, la fintech vient d'annoncer un tour de table à hauteur de 89 millions d’euros (100 millions de dollars) en série C, mené par ses partenaires historiques: Tencent, Accel et Founders Future, mais également par les fonds d'investissements américains Dragoneer et Echo Street.

Avec ce fonds, Lydia compte recruter près de 800 collaborateurs dans les trois prochaines années (dont 160 en 2022). Mais également enrichir ses offres de crédit et d'investissement. Objectif : se muer en « super-app » proposant une myriade de services financiers pour les particuliers à l’international.

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Basée à Paris, Lydia est une plateforme de services financiers mobiles en très forte croissance qui compte près de 5,5 millions d’utilisateurs dont 30% des Français de 18-30 ans. Et ne cache pas son ambition d'être d'ici à 2025 le compte principal de 10 millions d'Européens.

Lancée en 2013 par Antoine Porte et Cyril Chiche (lire son portrait), la start-up a annoncé la semaine dernière le lancement d'une nouvelle offre à destination des particuliers: un service permettant d’acheter et de vendre des actifs (actions, ETF, métaux précieux, cryptomonnaies) à partir d’un euro, même en dehors des heures d’ouverture des marchés.

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