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Yannick Servant : «La CEC permet de sortir du triangle de l’inaction État-citoyen-entreprise»
04/04/2023 - par Sabrina Herlory, CEO d'Aroma-ZoneAprès dix ans de marketing dans différentes start-up et chez Google, la désillusion grandit pour Yannick Servant. En 2020, il décide de se consacrer à temps plein aux questions de transition et cofonde la Convention des entreprises pour le climat (CEC), une sorte de forum de Davos pour les chefs d’entreprises, avec des feuilles de route. Sabrina Herlory, CEO d'Aroma-Zone, est parti à sa rencontre.
Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?
Yannick Servant. J’ai 34 ans, avec un parcours plutôt classique : prépa puis HEC. J’en suis sorti avec une forte appétence pour le monde de la tech et les licornes mais j’ai vite compris que tout se résumait à « hyper croissance » et « estime de soi » valorisée notamment par la compétence et le nombre de personnes qu’on a sous soi dans la hiérarchie.
Qu'est-ce qui vous a amené à réfléchir sur la transformation des entreprises vers une économie plus durable ?
Deux tournants dans ma carrière m’ont amené à une prise de conscience, qui est devenue une crise de sens. Je me suis aperçu que les start-up – aspirantes licornes – étaient des usines à burn-out et la question de la croissance à tout prix me taraudait. Puis, le covid, le confinement, le télétravail, le chômage partiel ont appuyé cette remise en question. La dernière start-up où j’ai travaillé s’intéressait à la qualité de l’air