Présidentielle 2022

Harcèlement, violences faites aux femmes, égalité salariale... Huit candidats à la présidentielle ont présenté ce 7 mars leurs propositions pour les femmes, dans une émission «Face aux Françaises» de LCI et le magazine Elle, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes.

Huit prétendants à l'élection présidentielle, dont Emmanuel Macron, ont été interrogés hier soir dans «Face aux Françaises», émission animée par Ruth Elkrief et Ava Djamshidi sur LCI. À la veille de la Journée internationale des droits des femmes, ce mardi 8 mars, les candidats répondaient aux questions de six lectrices du magazine Elle sur des thèmes variés.

  • Emmanuel Macron, tout juste candidat, a affirmé, dans une séquence enregistrée en amont pour cause d'actualité ukrainienne, que la «grande cause» de son prochain quinquennat serait «encore» l'égalité femme-homme, parce qu'il y a encore «beaucoup à faire». Le président sortant a notamment proposé le «triplement du montant de l'amende des délits d'outrages sexistes», «le doublement du nombre d'enquêteurs sur les sujets de violences intra familiales et faites aux femmes» et la «création d'un fichier des auteurs de violences conjugales».
  • La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen a dit vouloir que «les harceleurs de rue soient inscrits au fichier des délinquants sexuels». Elle a aussi souhaité «créer un statut pour les femmes atteintes d'endométriose et une contraception gratuite pour toutes et pas seulement pour les moins de 25 ans», comme mis en place récemment par le gouvernement.
  • L'écologiste Yannick Jadot veut la possibilité de porter plainte dans les hôpitaux pour les victimes de viols et verbaliser davantage les harceleurs de rue, avec plus de policiers. Il prévoit également d'«inverser la charge de la preuve», en matière d'inégalité salariale, afin que ce soit à l'entreprise de justifier d'éventuelles inégalités salariales.
  • Mêmes propositions pour la socialiste Anne Hidalgo qui propose aussi un milliard d'euros contre les violences faites aux femmes, notamment pour des lieux d'accueil, et une justice plus rapide, avec des assistantes sociales dans les commissariats pour accueillir leurs plaintes.
  • L'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour une police spécialisée dans le cyberharcèlement. Il a aussi souhaité «davantage de référents dans les transports» et «davantage d'éducation» vis-à-vis des garçons. Il a aussi rappelé qu'il proposait une prime de 10% pour les femmes dans les entreprises qui ne respectent pas la loi sur l'égalité.
  • La candidate LR Valérie Pécresse veut étendre la distribution gratuite des protections périodiques dans tous les Crous et taxer ces produits à 2,5% comme «des biens de première nécessité». Elle veut aussi «interdire le port du voile forcé pour les petites filles dans la rue, sanctionné par une amende».
  • Eric Zemmour a lui défendu comme «mesure fondamentale» sa proposition de revitaliser les zones rurales avec une prime de naissance de «10 000 euros». Il a aussi jugé que «c'était essentiellement parce que les femmes ne choisissent pas les mêmes métiers qu'il y a des différences de salaires entre les hommes et les femmes».
  • Le communiste Fabien Roussel veut lui mettre en place l'égalité salariale «en un an» et nommera «des administrateurs judiciaires à la tête des entreprises qui le refusent».

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