La femme est-elle l'avenir du buzz? L'étude de Prisma Pub, intitulée «Le F Effect», qui mesure l'influence de la gent féminine sur les marques, le laisse penser. En effet, 83% des femmes auraient une consommation plus réfléchie depuis deux ans. Et elles sont 49% à échanger leurs points de vue avec leurs consoeurs avant de passer à l'acte d'achat. Pour 40%, il s'agit de trouver le meilleur rapport qualité/prix, les meilleures références, alors que 39% cherchent à savoir si les produits sont vraiment faits pour elles.
Les lieux du «brand buzzing», de l'échange sur les marques, sont bien connus: entourage direct, famille, amies, blogs, forums, réseaux sociaux… Les interactions se font surtout avec des alter ego fusionnels: femmes (84%), du même âge (69%), qui disposent d'un budget identique (81%), avec des goûts proches. D'où l'apparition d'un nouveau concept: «la brand-sisternité»… Mazette.
La presse magazine attire
Le «brand buzzing» entre femmes ne se résume pas au Web 2.0, puisque 67% de celles-ci se reposent sur le bouche-à-oreille et font également confiance aux médias traditionnels (presse, télévision et radio). Avec, bien sûr, une attention particulière portée à la presse magazine féminine: 49% des consommatrices estiment qu'elle constitue une source importante pour alimenter les conversations. La télévision arrive en seconde position (41%) devant Internet (36%), la radio (10%), les news magazines et les quotidiens étant à égalité (8%).
Lorsqu'elles ouvrent leur portefeuille, 74% des lectrices ont le sentiment d'être mieux informées sur les tendances, la même proportion estimant que les marques présentées sur papier glacé sont plus qualitatives et 62% d'entre elles trouvant que le contenu de ces titres est plus crédible. Du buzz dans du vieux média, en somme.