télévision
Les nouveautés programmes des chaînes du groupe audiovisuel public sont clairement orientées vers les réseaux sociaux et les médias numériques.

«Le redressement des finances publiques demandera à tous des efforts. Le service public de télévision doit en prendre sa part», estime Rémy Pflimlin. Malgré un avenir ainsi placé sous le signe de la récession, la révolution numérique a frappé à la porte de France Télévisions. Le groupe entend accentuer le développement interactif de ses programmes.

«Ce qu'il faut inventer ou réinventer tourne autour de trois priorités», déclarait le président de France Télévisions, le 28 août, lors de la présentation des programmes de ses chaînes. Il faut amplifier notre révolution numérique, clarifier le positionnement et la différenciation de chacune de nos chaînes en réaffirmant leur identité et leurs valeurs spécifiques, et construire une entreprise unique plus fière de son rôle, plus efficace, plus innovante et plus adaptée à un contexte de rigueur budgétaire», a-t-il indiqué.

 

Dialogue permanent avec les journalistes

Internet, télé numérique, réseaux sociaux sont au cœur des programmes. Ainsi, le divertissement On n'demande qu'à en rire, présenté du lundi au vendredi à 18h sur France 2 par Jérémy Michalak, adopte d'entrée son application numérique. Les téléspectateurs pourront voter pour les meilleurs «pensionnaires» de ce télé-crochet d'humoristes. Sur France 3, la Météo à la carte de Laurent Romejko, tous les jours de 13h à 13h45, devient interactive et fait appel aux contributions des téléspectateurs pour conseiller des activités en rapport avec le temps.

Sur France 4, la principale nouveauté #Faut pas rater ça, programmée en semaine à 18h30, est un talk-show d'actualité 100% «social TV» puisant ses sources uniquement dans les réseaux sociaux et les contributions d'internautes.

«Nous allons concentrer nos efforts sur la télé connectée et la social TV», promet Rémy Pflimlim. Ainsi, la fonction de TV connectée Salto, qui permet de reprendre un programme en cours de diffusion, accueillera de nouvelles fonctionnalités.

L'information n'est pas en reste. Le groupe promet «un dialogue permanent» avec ses journalistes. Le public pourra réagir, critiquer, découvrir les coulisses et profiter de «bonus» des JT qui passent sur Twitter et Facebook.

De quoi permettre au Journal de 20h de France 2 de passer durablement devant son concurrent de TF1? «L'objectif n'est pas l'audience, mais la qualité», répond Thierry Thuillier le patron de l'information. L'interaction ne fera toutefois pas tout. Ce sont deux formats classiques qui joueront le nouveau rôle de locomotive du JT: Volte/Face (19h), un jeu de Nagui, et Roumanoff et les garçons, un petit divertissement à 19h45 de l'humoriste Anne Roumanoff.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.