Atlantico a porté plainte pour faux, usage de faux et usurpation d'identité après avoir publié une fausse interview du député UMP Luc Chatel. Le site a donné sa version de l'affaire: pour interviewer l'ex-ministre de l'Education du gouvernement Fillon, la rédaction avait contacté par erreur un homonyme journaliste et essayiste présent dans sa base de données. Elle s'en est rendu compte et s'en est excusée, puis a contacté le service de presse du député, mais l'absence d'un rédacteur en chef a conduit un membre de la rédaction à mettre en ligne la fausse interview pendant quelques instants. De son côté, l'essayiste homonyme avait résolu de se faire passer pour le politique… Il a expliqué par SMS qu'il acceptait une interview par écrit seulement, pour des raisons d'emploi du temps, et a créé pour cela une fausse adresse mail. «Au départ de cette histoire, qui n'est quand même pas l'affaire du siècle, il y a clairement une suite malheureuse d'erreurs de la part de la rédaction d'Atlantico, mais aussi la démarche (...) de nous piéger», a regretté Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication du site d'information.