Bouygues Telecom a été condamné le 10 octobre par la cour d'appel de Versailles pour discrimination sexuelle à l'égard d'une ex-cadre informatique, mère de trois enfants. Engagée chez l'opérateur en 1996, elle avait opté pour un temps partiel à 80% à partir de 2001 et avait été licenciée fin 2008 pour «insuffisance professionnelle». Le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt avait déjà condamné Bouygues Telecom, en janvier 2011, à plus de 22 000 euros de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Mais c'est en appel que la cour a estimé que les éléments du dossier étaient «suffisants pour laisser supposer l'existence d'une discrimination directe ou indirecte en raison de son sexe féminin et de ses congés de maternité et parentaux». Elle a accordé à la plaignante plus de 20 000 euros de dommages-intérêts et 45 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

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