Le groupe de presse, dont le déficit dépassera les 3 millions d'euros cette année, a présenté le 9 novembre un plan de réorganisation qui se traduira par une réduction d'effectifs de 180 emplois sur 1100 salariés.

Onze mois après son arrivée à la tête du Groupe Sud Ouest (GSO), Olivier Gerolami a présenté vendredi 9 novembre, au cours d'un comité d'entreprise extraordinaire, un projet de réorganisation qui se traduira par la suppression de 180 emplois (sur 1100 salariés).

Dans le détail, 41 postes sont supprimés à la rédaction, dont 34 postes de journalistes, 64 à l'imprimerie, 59 au service prépresse, comme l'indique Presse News. La régie publicitaire ne serait pas touchée.

Trois agences fermeraient leurs portes: celles d'Angoulème (Charente), de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et d'Auch (Gers).

La direction souhaiterait privilégier les départs volontaires, pour une mise en place du plan au printemps prochain.

Le 6 novembre, Olivier Gerolami avait indiqué au cours d'une conférence organisée par le magazine Objectif Aquitaine que le groupe finirait l'exercice 2012 avec un déficit de plus de 3 millions d'euros et que le journal devrait «se réorganiser en profondeur au cours des prochains mois».

Le groupe précise dans un communiqué que le projet de réorganisation «a pour objectif [...] de générer une économie de l'ordre de 12 millions d'euros sur ses coûts fixes, permettant d'assainir sa situation financière et de poursuivre son développement numérique».

D'ici à l'été prochain, toutes les rédactions doivent passer au plurimédia, tandis que le journal sera lancé sur tablettes en version payante en février. Ces cinq dernières années, le journal Sud Ouest a perdu à lui seul 8% de sa diffusion France payée, à 285 932 exemplaires.

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