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Les représentants de Google, Facebook ou encore Twitter et les pays représentés au G7 se sont mis d'accord vendredi en Italie sur un plan visant à bloquer les contenus en ligne à caractère «terroriste», au moment où l'organisation État Islamique (EI) «ne dispose plus de territoire» après la chute de son ultime bastion de Raqa et où l'Europe redoute le retour de 5000 des 30 000 à 35 000 combattants étrangers. «C'est la première fois» que les pays du G7 et les représentants des principaux opérateurs internet et réseaux sociaux se retrouvent ensemble autour de la même table, s'est félicité le ministre italien de l'Intérieur, Marco Minniti. Il a rappelé qu'internet s'était révélé «un moyen de recrutement, d'entraînement et de radicalisation important des combattants étrangers» et que la lutte contre le terrorisme sur la Toile était importante alors que Dasch circule sur internet «comme un poisson dans l'eau». L'accord prévoit que les contenus faisant l'apologie du terrorisme «soient supprimés dans les deux heures qui suivent leur mise en ligne, a expliqué à l'AFP le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb. La France, le Royaume-Uni et l'Italie ont obtenu l'accord des Etats-Unis sur le texte».

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