audiovisuel

Près de quatre ans après l’émergence de #Balancetonporc, la condamnation pour diffamation de Sandra Muller, directrice de la Lettre de l’audiovisuel et initiatrice du hashtag important MeToo en France, a été infirmée en appel, le 31 mars. Éric Brion, l’ex-directeur de la chaîne Equidia et actuel délégué général de la l’Association des chaînes du câble et du satellite (Access), qui la poursuivait, a été débouté. En première instance, Sandra Muller avait été condamnée, en septembre 2019, à payer 15 000 euros de dommages et intérêts à Éric Brion qu’elle avait accusé de harcèlement sexuel. «Même si Eric Brion a pu souffrir d’être le premier homme dénoncé sous le #balancetonporc, le bénéfice de la bonne foi doit être reconnu à Sandra Muller», a estimé la cour. «La question d'un pourvoi en cassation se pose», a estimé l'avocate d'Éric Brion.

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