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Un «homme qui s’embarrasse peu des règles inhérentes à sa fonction et qui inspire de la terreur à nombre de ses collaborateurs», des scènes «d’humiliation» en réunion, une «atmosphère étouffante», qui serait «à l’origine de la prise d’anxiolytiques, d’au moins six longs arrêts maladie et d’une dizaine de départs en lien direct avec sa gestion», tel est le portrait managérial que dresse Le Monde de Michaël Nathan, à la tête du service d’information du gouvernement (SIG) depuis octobre 2018. 17 témoins anonymes attestent, selon le quotidien, d'un management «brutal». L’intéressé, qui chapeaute la communication – notamment numérique – du gouvernement, est à la tête d’un service qui compte entre 70 et 100 personnes. Il a répondu au Monde par 17 échanges de mail et un communiqué de presse: «S’il y a pu avoir des discussions franches et parfois des divergences de points de vue, je démens toute méthode de management brutal, écrit-il. D’ailleurs je n’ai connaissance d’aucune procédure administrative auprès des juridictions compétentes ni auprès des organisations syndicales, que je réunis par ailleurs régulièrement. Je n’ai pas davantage été destinataire de plaintes ou de réclamations de la part de mes collaborateurs sur un tel sujet.» Ancien vice-président de Dassault Systèmes, Michael Nathan a notamment été directeur digital international de la Maison Hennessy (LVMH) et directeur marketing digital et e-commerce de Warner Bros. Cette affaire intervient alors que le Premier ministre, Jean Castex, «renouvelle toute sa confiance» au garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, mis en examen vendredi 16 juillet.

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