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En signant un accord de négociations exclusives avec le groupe Vivendi, le propriétaire de CMI France Daniel Kretinsky est en train de reconstituer un petit empire dans l’imprimé.
Jean-Clément Texier, ancien banquier et président de la compagnie financière de communication, voit en lui « le fils indirect de Jean-Luc Lagardère » capable de recréer en France un empire de la presse et de l’édition qui va peser plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Jérôme Lefilliâtre, journaliste à Libération, le décrit dans sa biographie Mister K (Seuil, mars 2020) comme un « industriel tchèque aux tendances climatosceptiques et proche de la droite conservatrice » qui a été profondément blessé, en 2018, de voir son nom « associé à une menace planant sur l’indépendance du Monde » alors même qu’il fustige tous les populismes.
Depuis le 14 mars, Daniel Kretinsky est entré en négociations exclusives pour reprendre à Vivendi (face à Québecor) 100% d’Editis et ses 53 maisons d’édition (Robert Laffont, Plon, Julliard, Belfond, Nathan, Bordas, Le Robert ou Pocket). Coactionnaire du groupe Le Monde, Daniel Kretinsky