Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 commencent dans moins de six mois. Pour les médias accrédités, le cadre de travail sera bien balisé.

Pour couvrir les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les médias seront à la tâche. Paris 2024 dénombre 14 000 professionnels accrédités chez les diffuseurs officiels (les télévisions et radios du monde entier qui détiennent les droits, soit, en France, Eurosport, France Télévisions, Radio France et RMC), 3 800 journalistes de presse, 1 700 photographes et 575 non-détenteurs de droits (les télévisions ne disposant pas des droits sont classées dans cette catégorie). Pour les Jeux paralympiques, les chiffres sont respectivement 11 000, 1300, 600 et 160.

Autant de professionnels qui, selon leur statut, n’auront, en toute logique, pas tous les mêmes droits. De même qu’il existe pour les marques une différence selon que l’on est partenaire ou pas, et selon le niveau de partenariat (voir la vidéo « Être partenaire de Paris 2024 : en quoi ça consiste ? »), les professionnels des médias devront adapter leur couverture éditoriale. Seuls les diffuseurs officiels diffuseront en direct.

1. Le choix des mots, le choc des pictos

L’usage des mots, images et pictogrammes de Paris 2024 est balisé. Au-delà de la loi et du Code du sport qui fournissent un cadre, les dépôts de marque et même de familles de marque (exemple : « quelque chose » 2024) ont été multipliés auprès de l’Inpi. Cela représenterait plus de 120 marques enregistrées.

De façon non exhaustive, sont ainsi concernés, au-delà de « Paris 2024 », des termes autour de la thématique (olympisme, olympiade, olympien…), les emblèmes (anneaux, flamme…), les marques programmes (Olympiade culturelle…), relatives aux activations (Marathon pour tous…), institutionnelles (Terre de Jeux 2024…), etc. « Leur protection s’appuie sur la collaboration de tous », ambitionne Paris 2024, qui a édicté une série de guides pour expliquer ces règles et les usages, dont un à destination des médias. « L’idée est de respecter la liberté de la presse tout en donnant le cadre d’utilisation des assets afin de respecter les droits des licenciés, des marques partenaires, etc. », explique-t-on.

2. Les bonnes et les mauvaises pratiques

Les médias accrédités non-détenteurs de droits pourront, durant l’événement : accéder au centre de presse et filmer dans l’enceinte, accéder aux sites de compétition et au Village olympique sans matériel de tournage, organiser des interviews des athlètes hors du Village… Parmi les interdictions : organiser des jeux-concours associés à la marque Paris 2024 ou faire sponsoriser des suppléments JO avec des entreprises non-partenaires.

3. Les médias et Paris

Les accréditations pour les Jeux sont clôturées depuis 2023. Les médias qui en ont fait la demande savent aujourd’hui de combien elles en disposent et sont en train de les répartir nominativement au sein de leurs rédactions. Dans une optique toute différente, la Ville de Paris a mis en place un centre média, accessible sur accréditation spécifique. À la clé, l’accès à un site web dédié, à un centre de presse physique durant les Jeux, à des ressources (articles sur Paris, photos…), à des services (aide à la recherche de lieux de tournage…), à des rencontres avec des porte-parole. Le but : « partager [sa] vision de Paris, au-delà de sa perception iconique ».

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